Le choix des pédales importe plus qu’il ne parait. Celles-ci font la liaison entre les pieds du cycliste et le système de propulsion du vélo. En ville, faire le bon choix est d’autant plus important que les feux tricolores sont plus nombreux que sur route obligeant à s’arrêter souvent. Il faut donc alors enlever les pieds des pédales pour les poser au sol. Puis les remettre sur les pédales. Il faut donc que les mouvement soient fluides et confortables et toutes les pédales ne se valent pour cela.
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Pédales plates
Les pédales plates sont les plus connues et utilisées. Elles sont suffisemment polyvalentes et simples à utiliser. Elles conviennent par exemple aux enfants. Un inconvénient majeur est l’absence de correction du pédalage : de nombreux cyclistes appuyent sur les pédales avec le talon. Ce type de pédalage est peu efficient. Bien utilisées, les pédales plates sont pratiques pour la ville où il faut souvent enlever les pieds des pédales pour les feux rouges.
Aujourd’hui, il existe en plus de nombreuses pédales plates, qu’elles soient vintages, en aluminium voire plastiques. Pour la ville, il est plus que recommandé d’avoir des éléments réfléchissants sur les côtés et une surface adhérente pour éviter les pieds qui glissent. Ces surfaces peuvent être avec un matériau anti-dérapant ou des petits pics.
Pédales automatiques
Les pédales automatiques possèdent des cales. On vient alors clipser ses chaussures de vélo sur les pédales. La position est optimale pour le pédalage, avec une efficacité maximale. Elles sont parfaites pour le cyclisme de route ou la piste. En revanche, je les déconseille pour la ville. Il faut en effet penser à « dévisser » son pied à chaque feu route, rendant le trajet désagréable si on doit subir de nombreux feux tricolores. Disons que tout dépend de votre habitude. Par ailleurs, si vous avez l’habitude, il existe des chaussures à cale extrêmement discrètes et qui passeront inaperçues pour le travail.
Pédales hybrides
Les pédales hybrides sont un mélange entre pédales automatiques et pédales plates. Un côté de la pédale possède le clip comme une pédale automatique alors que l’autre côté est plat. Le problème, s’il en est un, est qu’il faut savoir de quel côté on pose son pied lorsqu’on a mis ses chaussures de cyclisme. Elles sont un bon compromis entre ville et route.
Pédales pliantes ou amovibles
Les pédales pliantes sont souvent l’apanage des vélos pliants. Elles permettent en effet de gagner en place puisqu’elle se replie. Cela permet parfois de gagner les 5cm qui feront la différence entre monter 5 étages à pied ou en ascenseur. Quant aux pédales amovibles, elles s’enlèvent entièrement (comme le nom l’indique) et permettent surtout d’éviter les vols de pédales qui, dans ce cas, fera la différence entre rentrer à pied en poussant son vélo ou rentrer chez soi en vélo.
Pédales à cage
Les pédales à cage étaient très prisées au siècle dernier mais elles ont moins le vent en poupe aujourd’hui. Et pour cause, elles se révèlent inconfortables à l’usage. La cage a une fâcheuse tendance à se retrouver sous la pédale et à se réveler donc inutile voire dangereuse. Cependant, une fois en place, elle oblige le cycliste à pédaler correctement puisque de nombreux cyclistes pédalent avec le talon avec des pédales plates. Je les déconseille pour la ville puisque c’est la lutte à chaque feu rouge.